Jean-Michel Wilmotte, un architecte d’exception pour Metz – Congrès

A désormais 70 ans, Michel Wilmotte s’est taillé une place solide au sein des architectes français les plus réputés. Signé de sa main, Metz-Congrès Robert Schuman est une nouvelle démonstration de son talent.

 

L’Hôtel Mandarin Oriental et le Collège des Bernardins à Paris, le Musée d’art islamique de Doha, le siège de LVMH, l’aéroport d’Incheon en Corée… On ne compte plus les bâtiments signés Jean-Michel Wilmotte à travers le monde entier. Des projets pour le plus souvent prestigieux et qui confère à Metz-Congrès une place aux côtés d’autres prouesses architecturales.

 

Né à Soissons, Jean-Michel Wilmotte étudie l’architecture d’intérieur à l’Ecole Camondo, un établissement dont est sorti également un certain Philippe Starck. Diplômé en 1973, il fonde à Paris son bureau d’étude en 1975. Et c’est quelques années plus tard que l’architecte commence à côtoyer des personnalités comme François Mitterrand, qui lui demande d’aménager ses appartements privés à l’Elysée en 1982.

 

« Les architectes créent du mobilier, les architectes d’intérieur font de l’architecture… »

 

Au fil des années, l’agence Wilmotte se développe dans le monde entier et compte désormais 207 collaborateurs de 21 nationalités différentes et travaille dans une vingtaine de pays. Présent lors de l’inauguration de Metz-Congrès Robert Schuman, Jean-Michel Wilmotte a tenu à rappeler la singularité de ce chantier pas comme les autres.

 

Déjà reparti vers d’autres projets comme les Terrasses de la Presqu’île à Lyon, le Centre spirituel et culturel orthodoxe russe quai Branly à Paris, ou bien la réalisation d’un parc écologique à Bakou en Azerbaïdjan on voit mal comment un amoureux et un passionné d’architecture comme Jean-Michel Wilmotte pourrait prendre sa retraite.