Handball : Les Dragonnes, le sacre du mérite

Après une saison époustouflante, Metz Handball a conquis le vingt-deuxième titre de champion de France de son histoire, le troisième d’affilée. Non sans souffrir.

 

Qui c’est le patron ? C’est Metz Handball. Le club de Thierry Weizman est toujours le meilleur club français qui remplit à nouveau son imposante armoire à trophées. Un sacre logique tant Metz Handball a dominé de la tête et des épaules la saison. 21 victoires pour un match nul lors de la phase régulière. Cinq victoires et une défaite lors de ces play-offs. Une défaite surprise qui a cependant bien failli lui coûter très cher. Trois jours après leur démonstration dans le Finistère (25-29), les Messines ont souffert le martyr pour terminer le job devant leur public. Émoussées sur le plan physique, maladroites face à une Cléopatre Darmeux infranchissable dans un premier temps, elles ont redonné de l’espoir à des Brestoises, portées par une Allison Pineau toujours aussi précieuse. Celles-ci ont même mené de quatre buts au retour des vestiaires, mais Laura Flippes et Xenia Smits ont pris le match à leur compte pour permettre à leur équipe de s’incliner de seulement deux buts (24-26). Un écart suffisant pour se coiffer pour la troisième fois de suite de la couronne nationale et se qualifier pour la prochaine Ligue des Champions. Ce sera sans Marie-Hélène Sajka et Laurisa Landre en partance pour Toulouse et surtout Ana Gros qui file à Brest. Une page se tourne avec le départ de cette dernière, mais au moins elle se termine sur un happy-end.

 

Par Lucas Bernardi