Les lauréats du prix HSBC s’exposent à l’Arsenal

Jusqu’au 28 octobre prochain la galerie d’exposition de l’Arsenal accueille les clichés d’Antoine Bruy et du grec Petros Efstathiadis, lauréats du prestigieux prix HSBC.

Depuis 23 ans le prix HSBC pour la photographie récompense et promeut de façon durable la jeune génération de la photographie. Après Paris, Lyon, Mougins c’est au tour de Metz d’accueillir les œuvres des photographes récompensés cette année par Raphaëlle Stopin, conseillère artistique et son équipe. Un Prix qui constitue pour ces photographes l’assurance d’une aide financière et matérielle.

Petros Efstathiadis est l’un d’entre eux, et a effectué un travail sur des installations éphémères à l’apparence de sculptures dans son pays, la Grèce : « Je suis un photographe plus que normal, je regarde le monde et j’aime inventer des scénarios. Je me suis rendu dans le village de Lipparo dans le nord de la Grèce et je me suis servi de ce village comme d’un studio, avec les villageois comme modèles et comme acteurs pour faire mes photos ».

Un prix Prestige pour Olivia Gay

La visite se poursuit ensuite avec les clichés d’Antoine Bruy. Originaie de Lille, il est parti à travers l’Europe et les Etats-Unis dans un véritable road-trip, à la recherche de ces gens qui mènent une vie quasiment en autarcie dans des lieux reculés : « Ce sont des personnes qui vivent toutes en autosuffisance, que ce soit avec l’élevage ou autre chose. Si je devais définir mon style ce serait documentaire ».

Troisième étape de l’exposition, trois clichés d’Olivia Gay, récompensée par le Prix Joy Henderiks. Trois clichés touchants de femmes seules, en Palestine, à Rio, au Mali, des lieux qui apparaissent à la fois proche et loin de nous, afin d’illustrer la solitude de ces femmes : « Je réalise depuis une vingtaine d’années un travail autour des femmes, mais pour faire de la photo j’ai besoin de créer une interaction sociale, je vais dans le champ de l’intime. Je me suis intéressée à des visages, des corps de femmes, qui sont au cœur de la société mais à qui ne on ne fait pas attention ».