Portland : « On chante en français pour être plus proche de notre public »

En résidence de pré-production aux Trinitaires les 23 et 24 avril pour préparer leur tournée des festivals, le groupe messin Portland nous a accordé un entretien. Rencontre avec Julia et Martin qui ouvriront la 3ème édition du Festival Constellations le 22 juin prochain.

 

Comment se passe la résidence en pré-production ?

Martin : Super ! Elle se termine bientôt et cela nous a permis de faire des progrès. On a surtout travaillé la scénographie et les transitions entre les chansons.

 

Comment tout a commencé ?

Julia : On s’est rencontrés sur les marches d’une église grâce à un ami commun. Mais on a seulement commencé à faire de la musique ensemble il y a trois ans, Martin m’a envoyé un message car Portland, qui était formé de quatre membres, cherchait une chanteuse. On est donc passé de cinq à trois membres, puis à deux.

 

Pourquoi ce nom de groupe ?

Martin : On a gardé le même nom que le groupe avait lors de sa création en 2012. Le nom est resté, mais la signification n’est plus la même. Ce nom fait référence à la ville de Portland dans l’Oregon, la musique est dominante dans l’éducation là-bas.

 

Quelles sont vos sources d’inspiration pour écrire ?

Julia : J’écris les chansons à partir d’un sentiment, d’une histoire vécue par moi ou un de mes amis.

 

Combien de temps vous faut-il pour écrire une chanson ?

Julia : Ça dépend ! On peut écrire une chanson aussi bien en 15 minutes qu’en 1h30. Quand on a décidé de chanter en français, on s’est enfermés chez Martin pendant 3 jours pour écrire toutes les chansons.

 

Comment vous préparez-vous pour Constellations de Metz ?

Martin : On fait beaucoup de répétitions et on travaille surtout la scénographie et la gestuelle, c’est très important.

 

Propos recueillis par Barbara Zimol