Arthur Ely : « Je fais de la soupe géniale »

La nouvelle pépite de la chanson française se nomme Arthur Ely. Il est strasbourgeois, a seulement 22 ans et sort son premier EP en novembre. Il vient de signer pour le tour chez Live Nation et sera en tournée en 1ère partie de Therapie Taxi, il sera ainsi en concert avec eux le vendredi 5 octobre à la BAM de Metz à 20h30 (déjà complet). Rencontre.

 

Arthur Ely, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Arthur Ely, je suis chanteur de variété, producteur et guitariste… à l’ancienne.

 

Tu te définis comme « chanteur de variété »…

J’assume le mot « variété », j’aime le concept de ce mot où il n’y a pas d’identité musicale propre. Moi je fais de la « soupe géniale », je mélange les genres. Il y a deux aspects dans la variété : des styles musicaux très différents et ça parle à un plus grand nombre, on n’est pas cantonné à une niche. À la base je viens du rock et du jazz, et maintenant je fais de la variété et du rap. Beaucoup considère la variété comme quelque chose de lisse et chiant, et mon but c’est de ne pas de faire un truc lisse et chiant.

 

Beaucoup de journaux te comparent à Eddy de Pretto, qu’en penses-tu ?

C’est une comparaison simpliste. J’ai fait sa première partie en avril. C’est vrai que nous sommes deux jeunes hommes qui faisons de la chanson française, on a à peu près le même âge, on éclot presque en même temps, lui quand même un peu avant moi… Sur le papier la comparaison peut paraître judicieuse, mais quand on écoute nos prestations sur scène c’est très différent. Lui est très chanson moi plutôt rap, lui est accompagné de musiciens moi je fais de l’instru, je fais de l’ego trip. Chacun à sa place, son étiquette, mais je respecte ce qu’il fait, c’est un mec super cool.

 

Tu sors bientôt ton premier EP…

L’EP est prévu pour début novembre, il va s’appeler EP Standard. « EP » car c’est mon premier EP et « standard » parce que c’est mon premier projet officiel, maintenant je fait partie de l’industrie musicale et je rentre dans cette logique commerciale qui veut qu’on fasse de l’argent. C’est un paradoxe mais j’ai conscience de tout ça.

 

À quoi doit s’attendre le public avec cet EP ?

Cet EP sera un mashup de plein de trucs, il y aura du rock, du hip-hop, du synthé, de la musique électronique… Ça sera une musique qui ira dans tous les sens et où je projèterai beaucoup de mes fantasmes.

 

« Le dernier homme » est un morceau où l’ego trip est à son paroxysme…

Cette chanson signifie que je serai le dernier homme à manger à la table des Dieux sur l’Olympe. Je mets tous mes fantasmes sur la table comme si tout ça était réel. Je co-réalise également le clip avec mon pote Hector Di Napoli.

 

Enfant, tu as découvert Jimi Hendrix, Django Reinhardt, Booba… Des styles musicaux très différents. Mais si tu devais choisir qu’un style de musique ?

Je préférerai mourir. Je ne peux pas choisir UN style de musique. On a tous des phases, j’ai eu une phase rock et jazz, puis reggae, et maintenant je suis dans la chanson française et le rap, mais je suis sûr que cela va évoluer encore.

 

Tu as fait du tennis à haut niveau étant petit, suis-tu l’actualité tennistique ?

Plus trop depuis 2 ans, j’ai suivi Roland Garros et Wimbledon cet été mais à part ça pas vraiment. Je rejoue un peu quand je reviens à Strasbourg, je vais peut-être m’inscrire dans un club de tennis à Paname. Je referai peut-être quelques tournois mais juste pour le plaisir.

 

Connais-tu un peu Metz ?

Pas trop. J’ai une sœur qui a habité un an à Metz. Mais sinon je connais peu la ville, je connais surtout la rivalité des derbys avec Strasbourg au football donc rien que pour ça je n’aime pas Metz ! (rire)

 

As-tu un message pour le public messin ?

Garde à vous ! Et j’ai hâte de vous voir.

 

Propos recueillis par Jérémy Loeung