Double champion de France, Metz Handball se rend ce soir (20h30) à Brest pour la finale aller du championnat. Un choc qui sent le soufre.
Comme on se retrouve. Les deux places fortes, les deux grands rivaux du handball féminin français se disputent à nouveau le titre suprême. Comme l’an dernier. Metz Handball avait conservé sa couronne, s’imposant à l’aller comme au retour d’un cheveu (22-21 et 25-23). La concurrence est depuis encore exacerbée. Pourquoi ? Car le club du Finistère se donne les moyens de ses ambitions et a marqué les esprits en recrutant pour la saison prochaine la géniale suédoise Isabelle Gullden en provenance de Bucarest et surtout… Ana Gros, l’arme fatale en attaque de Metz. Un choix qui a essentiellement été dicté par l’argent.
Metz a la pression
Sur un strict plan sportif, les Dragonnes semblent encore avoir une petite avance. Invaincues lors de la phase régulière, elles avaient gagné à Brest (30-26) et aux Arènes (28-25). Elles partent donc favorites ce soir lors de la finale aller sur le parquet de la Brest Arena. La dernière fois qu’elles y ont mis les pieds, cétait le 3 avril dernier pour la demi-finale de la Coupe de France. Le club de Thierry Weizman avait été éliminé lors de la séance des jets de 7 mètres, tombant sur une Cléopâtre Darleux en état de grâce. Un couac qui a été difficile à avaler et qui servira à coup sûr à motiver s’il y en a besoin les copines de Manon Houette. Celles-ci ont réalisé une saison exceptionnelle, mais n’ont, paradoxalement, rien gagné. Contrairement à Brest qui a remporté la Coupe de France. La pression est donc ce soir quelque part sur les épaules des Messines, qui ne doivent pas hypothéquer leurs chances d’un troisième sacre national d’affilée avant le retour de samedi, à 20h30. Allez les Dragonnes !
Lucas Bernardi
