Un concert électro à ne pas manquer aux Trinitaires ce samedi

Floating Arms, Ginger McCurly et Freddy Triger & One MPC seront au rendez-vous des Trinitaires ce samedi 12 mai pour un concert placé sous le signe de la musique électronique. Sébastien de Floating Arms s’est confié à Metz Today pour nous parler de cette soirée.

 

Sébastien, pour ceux qui ne connaissent pas votre groupe, pouvez-vous nous le présenter ?

On existe depuis deux ans et demi, trois ans. Avant on était plus dans un style pop-rock plutôt années 90, et après on a basculé vers l’électro.

 

Pourquoi ce changement de style ?

Il y a plusieurs raisons. D’une part parce que cela faisait 10-15 ans qu’on était à peu près dans le même style. Et l’autre raison c’est qu’en fait on a remarqué qu’on pouvait faire de très bons concerts pop-rock mais souvent les gens ne réagissent pas vraiment quand ils sont dans la salle. Cela ne veut pas dire qu’ils n’aiment pas mais c’est beaucoup plus calme. On voulait surtout avoir un renvoi du public, alors l’idée c’était de faire un peu plus bouger les gens, c’est essentiellement pour ça.

 

Vos inspirations au niveau de la musique électro elles se situent où ?

Il y a plusieurs groupes, notamment des pionniers des années 80 comme le label Warp et aussi Ninja Tunes. Ensuite, il y a des groupes fondamentaux comme Caribou, Rone qu’on aime beaucoup et qui est passé à la BAM il n’y a pas longtemps. Il y aussi Bonobo, un DJ anglais.

 

L’idée de ce concert vient d’où ?

Ça faisait un moment qu’on voulait le faire. Et en fait il y a pas tellement de groupe électro à Metz, on a vite fait le tour. On se connaît un peu tous, et ça fait un moment qu’on suit McCurly qui va ouvrir la soirée à 20h30. Il sort son premier album alors c’est parfait. Freddy Triger & One MPC en fait un de leurs membres faisait partie de Floating Arms. On aime bien ce qu’ils font, c’est de l’électro qui penche vers la house. Ils ont encore plus de matériels que nous, par exemple des vieux synthétiseurs analogiques de l’époque. L’affiche est cohérente !

 

Depuis quelques années comment évolue cette scène électronique messine ?

Nous on est déjà un peu vieux, on a presque 40 ans. On essaye de suivre mais apparemment il y a quelques petits groupes, après il y a énormément de gens qui font de la musique sur leur ordinateur, qui font du mixage. Dans les bars c’est quelque chose qu’on voit beaucoup, les barmen apprécient car question matériel c’est beaucoup moins important, moins contraignant niveau logistique. A priori la dedans il y a du bon et du mauvais mais ils investissent pas mal les bars. Par contre nous on tient à jouer au maximum avec de vrais instruments, comme des synthé, guitares et autres.

 

Est-ce que vous pouvez nous donner trois bonnes raisons de venir aux Trinitaires ce samedi soir ?

Ce n’est pas cher déjà ! Et puis nous allons présenter notre nouveau live en fait, que personne n’a jamais vu, on a mis au point un logiciel qui interagit via de la vidéo à la musique que l’on fait. C’est des figures géométriques etc. Et la troisième raison, pour venir danser !

 

Propos recueillis par Thibaut Goetz

 

En écoute, White Circle extrait de l’album Loud Long Life :