Dominateur et séduisant dans le jeu, le FC Metz n’a pas fait mieux ce week-end qu’un match nul à la maison contre Caen (1-1). Un résultat insuffisant à quatre journées de la fin de la saison. Les Grenats ont néanmoins grappillé un nouveau point et sont désormais à trois longueurs du barragiste troyen avant un match à la vie, à la mort ce samedi dans le Nord face à Lille où il faudra triompher.
« La pire défaite de la saison ». Moussa Niakhaté, le ministre de la défense messine, est un poil excessif mais ne cachait pas samedi soir sa déception dans les coursives de Saint-Symphorien. Son équipe a multiplié les actions sous l’impulsion d’un Matthieu Dossevi encore une fois époustouflant, mais a dû se contenter d’un partage des points très frustrant face au Stade Malherbe de Caen qui n’avait rien d’un foudre de guerre. La faute à une erreur d’inattention après l’ouverture du score de Damien Da Silva contre son camp et à cette égalisation dans la foulée. Les Grenats pouvaient revenir à un petit point de Lille, rossé auparavant à Marseille (5-1) et sur Troyes, battu d’un souffle le lendemain à Saint-Etienne (2-1). Au-lieu de ça, ils restent à trois unités avec un moins bon goal-average sur le barragiste aubois. Peu et beaucoup à la fois à quatre journée du drapeau à damiers de cette saison de Ligue 1. Mais le club de Bernard Serin carbure à une bien meilleure cadence que ses deux adversaires à l’arrêt depuis de nombreuses semaines. Et le week-end prochain, c’est le dernier virage avant la ligne droit devant les stands. Avec une occasion en or de revenir à hauteur. Les Messins se rendent à Lille qui est plus mal psychologiquement, physiquement et même financièrement alors que Troyes recevra Caen. Autant dire que c’est maintenant ou jamais pour rester dans cette folle course pour le maintien.
Par Lucas Bernardi
