Manifestations : une mobilisation importante à Metz

Comme dans de nombreuses grandes villes de France, à l’appel de sept syndicats, les personnels de la fonction publique ont battu le pavé pour marquer leur opposition aux réformes souhaitées par le gouvernement. À Metz, la mobilisation a été estimée entre 2500 et 3000 manifestants.

 

Le rendez-vous était fixé à 14h devant la Gare de Metz. Et malgré le temps pluvieux et des températures encore bien fraîches et loin d’être printanières, ils étaient nombreux à avoir répondu à l’appel des syndicats pour cette première journée de mobilisation contre les réformes engagés par le gouvernement. Cheminots, étudiants, membres de la fonction publique, ils ont défilé tous ensemble, derrière Force Ouvrière qui formait la tête du cortège.

 

Des salariés du privé étaient également présents pour témoigner de leur solidarité, comme Pascal, délégué syndical : « On est en train actuellement de dénuder la France. Les salariés dans leur majorité soutiennent ce mouvement. On ouvre à la concurrence soit disant pour faire baisser les prix mais à chaque fois qu’on a fait ça pour d’autres entreprises, les prix ont grimpé ! C’est le début d’un fort mouvement de contestation en France, et qui je pense va prendre de l’ampleur ».

 

Les étudiants présents également

 

Les cheminots étaient bien évidemment présents en nombre et notamment le syndicat Sud-Rail. Hervé un de ses membres se félicitait de la représentativité de cette manifestation : « Cela a été compliqué à organiser car on a déjà essayé de faire au mieux sur Paris. Il y a du monde aujourd’hui et pas que des cheminots, je vois beaucoup de jeunes il y a un renouvellement. Ils ne viennent pas seulement accompagner, ils se sentent concernés ».

 

Parmi ces jeunes présents, Martin lycéen à Metz était là tout d’abord pour protester contre la méthode de sélection après le bac : « J’y suis opposé, il faut que l’on se batte contre ça, je suis aussi contre la réforme du bac. Je pense au futur, il faut montrer que nous les jeunes sommes là aussi et qu’on peut résister. Aujourd’hui on est nombreux et j’espère que ça va durer ».

 

Par Thibaut Goetz