Metz Handball entame son championnat ce soir face à Toulon (20h30). L’un des nombreux prétendants qui rêvent de le faire tomber de son piédestal.
Le club de Thierry Weizman peut-il continuer à dominer de la tête et des épaules le championnat comme il l’a fait la saison passée ? La réponse semble catégorique et négative. Metz Handball a certes recruté les internationales Gnonsiane Niombla, Astride N’Gouan, ainsi qu’une gardienne croate et une arrière polyvalente polonaise, mais il a perdu Laurisa Landre et surtout Ana Gros. La buteuse slovène a répondu aux lucratives sirènes bretonnes de Brest, qui possède le premier budget et de loin de LFH avec 4,9 millions d’euros (contre 2,649 à Metz Handball). La concurrence vient essentiellement de l’Ouest, puisque Nantes a également de fortes ambitions. L’équipe désormais entraînée par Frédéric Bougeant compte sur le renfort de l’expérimentée Camille Ayglon et la présence de Siraba Dembélé, la capitaine de l’équipe de France. Et puis il y a Toulon qui veut également jouer un rôle important. À Metz Handball de mettre d’emblée les points sur les i et de montrer qui est le patron.
Par Lucas Bernardi
