Le Palace devient le Klub

Le groupe Kinepolis a révélé aujourd’hui le nom du futur cinéma art et essai qui sera exploité par ses soins, en lieu et place du Palace actuellement en cours de rénovation. Ouverture du Klub prévue dans le courant de l’été.

 

C’était la curiosité de cette conférence de presse organisée par Kinepolis et la ville de Metz. Le nom du futur cinéma, le premier d’un nouveau concept que le groupe cinématographique a créé spécialement pour Metz, a été dévoilé par Anne-Sophie Le Guiader, responsable marketing France de Kinepolis : « Ce nom Klub est important pour le distinguer de Kinepolis. C’est un cinéma à part entière avec une ligne éditoriale propre qui sera toujours assurée par Michel Humbert ».

 

Réhausser et réorganiser l’offre cinématographique à Metz, tel était l’objectif de la municipalité, car le potentiel de public est là comme le rappelle Hacène Lekadir, adjoint à la culture : « Les cinéphiles ne demandent qu’à venir à condition d’offrir un accueil et une programmation qui soit au niveau des standards actuels. À la demande de la ville, la mention art et essai sera apposée sur la façade du bâtiment ».

 

7 salles, un espace café et 900 fauteuils

 

Prévue en juin, l’ouverture officielle est désormais plutôt programmée dans le courant de l’été comme l’explique Philippe Halhoute, le responsable opérations France de Kinepolis : « Avec les fondations, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber et on a eu quelques surprises, on va voir si on peut rattraper ce retard, la date d’ouverture n’est pas encore fixée, on doit encore affiner notre planning ».

 

Concernant la partie toujours très sensible et attendue du tarif, la nouvelle « Karte » nominative et personnalisée donnant accès à 10 places coûtera 65€, le tarif normal s’établira à 8€90, 7€40 en tarif réduit et 5€50 pour les moins de 14 ans. À propos de cette grille tarifaire, Hacène Lekadir a tenu à rappeler une vérité économiquement implacable : « Vous ne pouvez pas investir trois millions d’euros, moderniser un cinéma et garder les mêmes prix qu’actuellement, ce n’est pas sérieux intellectuellement ».

 

Par Thibaut Goetz