FC Metz : À qui la faute ?

Battu hier par Angers (1-2), le FC Metz est officiellement relégué en Ligue 2. L’épilogue irrémédiable d’une saison cauchemardesque.

 

Le couperet est tombé ce dimanche à Saint-Symphorien. Froidement. Logiquement. Enfin pas tout à fait. Le condamné messin aurait pu s’offrir encore un peu d’espoir à l’entame des deux dernières journées. Longtemps devant au tableau d’affichage, il a malheureusement encaissé deux pions dans le temps additionnel face à une équipe d’Angers qui lui était largement supérieure (1-2). Le scénario symbolique d’une saison dramatique à tous les niveaux.

 

Et maintenant ? Il est déjà l’heure de dresser un bilan et de tirer les leçons pour comprendre cette nouvelle relégation en Ligue 2. Le FC Metz est malheureusement encore un club amateur dans sa structure et son ADN. Un exemple ? L’ancien joueur, Frédéric Arpinon, est seul au recrutement même si Philippe Gaillot lui donne plus qu’un coup de main. Bernard Serin est un président qui tire les ficelles et sort l’argent quand il le faut. Mais il n’est pas là au quotidien puisqu’il doit s’occuper de ses affaires professionnelles en Belgique. Il délègue à la numéro 2, Hélène Schrub sans que l’on sache vraiment ce que fait cette dernière.

 

Le recrutement a été raté en grande partie malgré un trident qui surnage (Matthieu Dossevi, Nolan Roux et Moussa Niakhaté). L’Argentin Brian Fernandez, l’Allemand Philippe Wohllscheid et le Portugais Miguel Cafu sont repartis moins d’un an après leur arrivée. L’entraîneur Frédéric Hantz a reclamé un défenseur central supplémentaire au mercato d’hiver qui n’est jamais venu. Le secteur défensif a été le talon d’Achille de cette équipe messine tout au long de la saison. Hier contre Angers, Eiji Kawashima avait devant lui Jonathan Rivierez, Dylan Lempereur, Vahid Selimovic et Moussa Niakhaté en fin de match ! C’est bien trop light pour se maintenir. Il faut dire que Milan Bisevac, le soi-disant capitaine, a plus souvent joué les malades imaginaires que son rôle de patron de la défense.

 

Successeur de Philippe Hinschberger, Frédéric Hantz était sans aucun doute l’homme de la situation. Il a tiré la quintessence d’un groupe déséquilibré qui n’est jamais parvenu à se surpasser. Il va maintenant falloir faire un grand nettoyage de printemps pour repartir en Ligue 2. De plus belle ? Ça, c’est une autre histoire. Ou plutôt un éternel recommencement.

 

Et vous qu’en pensez-vous ?

 

Par Lucas Bernardi