Après sa défaite à Troyes (1-0), le FC Metz se dirige inexorablement vers la Ligue 2. Il faudrait un miracle pour que le club de Bernard Serin se maintienne.
Le FC Metz a perdu la guerre de Troyes et peut-être plus encore : ses derniers espoirs de maintien en Ligue 1. L’équipe de Frédéric Hantz abattait l’une de ses dernières cartouches dans l’Aube et a, malheureusement, tiré à blanc face aux hommes de Jean-Louis Garcia. Ces derniers ont livré le match qu’il fallait pour sortir de la zone rouge. Avec du cœur, de l’abnégation et aussi pas mal de talent. Malgré quelques situations dangereuses, notamment par Florent Mollet et Danijel Milicevic, les Messins ont été dépassés par les événements et se sont montrés trop fragiles défensivement à l’image de la charnière centrale Niakhaté-Diagne, fautive sur la réalisation d’Adama Niane. Eiji Kawashima a longtemps retardé l’échéance, mais le gardien nippon n’a pu sauver la maison messine, qui brûle aujourd’hui à tous les étages. Elles compte désormais huit points de retard sur Amiens, le barragiste du moment avant un nouveau déplacement ce samedi à Guingamp. Si les carottes ne sont mathématiquement pas cuites, ça y ressemble beaucoup. Il suffisait de voir la détresse des Grenats à leur départ du stade de l’Aube.
Par Lucas Bernardi
