Handball : Les Dragonnes peuvent-elles jouer sur tous les tableaux ?

Trois jours après sa victoire face à Thüringer HC en Ligue des Champions, Metz Handball se déplace ce mercredi à Issy-Paris pour les quarts de finale de la Coupe de France. Le club de Thierry Weizman peut-il continuer à jouer sur tous les tableaux sans y laisser des plumes ?

 

OUI

De la marge sur le plan national

Metz Handball est invaincu cette saison en championnat et n’a concédé qu’un seul match nul en dix-neuf journées. C’était fin février… à Issy-Paris (30-30) où il avait réalisé une incroyable remontée dans le money-time. Les Dragonnes semblent avoir une marge de manœuvre assez importante sur les autres clubs français. À l’exception peut-être de Brest.

 

La première place de LFH est déjà assurée

D’ici à son quart de finale de Ligue des Champions face au CSM Bucarest, Metz Handball n’a vraiment qu’un seul match important à disputer, à Issy-Paris ce mercredi en Coupe de France. Pour le reste, les partenaires de Manon Houette ont encore trois rencontres de saison régulière de LFH. Or, elles sont déjà assurées de finir à la première place. Ce qui leur assure l’avantage du terrain jusqu’au bout lors des play-offs.

 

NON

Bucarest dans toutes les têtes

Après les batailles de la Ligue des Champions, il y a forcément une forme de décompression. On l’avait vu lors de ce fameux match nul à Issy-Paris. Les corps sont en plus fatigués. Les Messines risquent de le payer ce mercredi. Et puis il y a le risque de blessure. Certaines joueuses peuvent-elles baisser le pied pour ne pas rejoindre l’infirmerie à quelques encablures de la double confrontation face aux Roumaines du CSM Bucarest ? Inconsciemment peut-être.

 

La Coupe de France n’est pas une priorité

Thierry Weizman ne s’en cache pas. Même s’il n’est forcément pas contre une nouvelle finale de Coupe de France à Bercy, il rêve surtout d’un Final Four en Ligue des Champions. Le titre de champion permet à son vainqueur de se qualifier justement pour la reine des compétitions continentales. Autant dire qu’une élimination ce mercredi à Issy-Paris ne serait pas surprenante.

 

Par Lucas Bernardi