Un programme qui incite au voyage

Jusqu’à la mi-janvier, l’EBMK propose à travers les pièces choisies, une véritable invitation au voyage au sein de son théâtre, le tout dans un esprit de partage et de réflexion.

 

Après avoir fêté dignement ses vingt ans en octobre dernier, l’EBMK entre dans le vif du sujet avec cette première programmation esquissée par sa nouvelle directrice artistique, Lee Fou Messica. Régulièrement autour des thématiques développées autour des spectacles, un grand débat réunissant des intervenants de différentes disciplines afin de débattre de façon transversale : le libre arbitre, la famille, la mémoire, le bonheur… Débat sur le libre arbitre reporté courant janvier.

 

D’autres moments forts seront à retrouver tout le mois de novembre comme Les Suppliants le 14, à l’occasion de la 4ème Biennale consacrée à Bernard-Marie Koltès. Une mise en bouche avant la suite des réjouissances le samedi 17, et la lecture scénarisée du Dernier Voyage de Sindbad (texte de Erri de Luca). Une lecture effectuée en sa présence lors de la venue du célèbre écrivain italien lors du Livre à Metz en avril dernier.

 

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« Andy’s Gone » de Marie-Claude Verdier et Julien Bouffier, en représentation les 6 et 7 décembre 2018 © Marc Ginot

 

La suite du programme bientôt dévoilée

 

Artefact, un spectacle d’un nouveau genre sera à venir découvrir les jeudi 22, vendredi 23, et samedi 24 novembre. Œuvre singulière, Artefact nous interroge sur la possibilité d’un théâtre sans acteur, sous la forme d’une installation où le spectacle s’écoute à travers un casque audio. Un débat viendra ensuite enrichir les idées des uns et des autres. La Kabylie et la Grèce seront aussi mises à l’honneur, à travers une projection le 27 pour la première, et un projet transfrontalier pour la seconde.

 

En décembre, l’EBMK débutera le dernier mois de l’année avec la projection du film Demain le mardi 4, avant de retrouver les 6 et 7 la pièce Andy’s Gone de Marie-Claude Verdier et de Julien Bouffier, véritable face-à-face entre deux visions irréconciliables. Du 18 au 21 décembre, juste avant Noël, c’est Vies de papier de Benoît Faivre et Tommy Laszlo qui vous réchauffera, avec l’histoire de la découverte d’un album photos qui conduit deux artistes sur la vie de Christa née en 1933 en Allemagne.

 

Découvrez le programme détaillé ici

 

Par Thibaut Goetz