Rock en Seine revient pour sa 16ème édition du 24 au 26 août prochain au domaine national de Saint-Cloud, à Paris. Le festival, à l’origine très rock, propose aujourd’hui une programmation riche et éclectique. Entre têtes d’affiches et groupes en devenir on aura la chance d’assister aux concerts de PNL, Die Antwoord, Thirty Second to Mars, Justice ou encore Macklemore. On en a profité pour poser quelques questions à Sarah Schmitt, la nouvelle directrice de Rock en Seine.
Sarah Schmitt, pouvez-vous vous présenter ? Décrire votre parcours ?
Je travaille dans l’équipe d’organisation de Rock en Seine depuis 10 ans déjà donc je ne suis pas vraiment nouvelle. J’étais le bras droit de François Missonnier (ndlr : cofondateur et directeur historique de Rock en Seine), et je lui ai succédé en octobre 2017. De 2002 à 2008, j’étais la directrice du Nouveau Casino (ndlr : lieu mythique des nuits parisiennes), une salle de concerts à Paris. Et en 2008, j’ai intégré l’organisation du festival en tant que directrice de production et au fil des années j’ai évolué petit à petit.
Qu’est-ce que cela fait d’être une des premières femmes à diriger un des plus grands festival de musique de France ?
C’est déjà une pression d’être à la direction d’un festival de musique ! (rire) Le fait d’être une femme ne change pas grand chose parce qu’il y a beaucoup de femmes qui travaillent dans l’organisation du festival, ce n’est pas si « isolant » que ça ! Il y a tout une équipe derrière moi.
AEG (Anschutz Entertainment Group) est entré dans le capital du festival, qu’est-ce que ça change concrètement pour Rock en Seine ?
Cela nous permet d’être dans un environnement d’agents internationaux. Nous avons pas mal de têtes d’affiches internationales donc il est important de développer notre réseau d’agents partout dans le monde. AEG est un gros organisateur d’événements et de festivals, notamment en Angleterre, ils ont donc un réel savoir-faire. On échange beaucoup avec eux, ils ont un autre regard sur des aspects techniques et de production.
Comment définiriez-vous la programmation de cette 16ème édition ?
La programmation de cette année regarde vers l’avenir et est plus éclectique que d’habitude. Il y a beaucoup d’artistes qui défendent leur premier album, qui ont des univers à l’esthétique unique. Il est important pour nous d’être des défricheurs de talents, c’est la marque de fabrique de Rock en Seine ! Nous aurons des petites exclusivités également, c’est le cas avec PNL qui proposera un nouveau spectacle pour nos festivaliers, et ce sera le premier gros concert de Post Malone en France.
Quelles sont les nouveautés cette année ?
L’année dernière, nous avions lancé l’opération Avant-scène avec la mise en avant de trois groupes locaux. Cette année, nous en avons six avec Halo Maud, Lord Esperanza, Malik Djoudi, MNNQNS, Terrenoire et The Psychotic Monks. Ce sont des artistes talentueux que nous voulons porter et que nous accompagnons avec le soutien de la région Ile-de-France. Nous lançons aussi cette année le mini Rock en Seine dédié aux enfants et aux parents avec plein d’ateliers spécifiques : concerts, tournages de clip, cours de cuisine, lectures de contes… En plus il y aura des kid-sitters, un service de baby-sitting offert aux parents s’ils veulent s’éclipser le temps d’un concert. Et il y aura bien évidemment le Hall of Fans, un lieu de rencontre entre festivaliers, artistes, disquaires indépendants, labels, avec des activités ludiques, jeux concours, diffusions de documentaires…
Quels sont les objectifs de Rock en Seine pour cette édition ?
L’objectif était d’avoir un bon équilibre entre têtes d’affiches et artistes en devenir selon la tendance actuelle, et je pense que nous l’avons trouvé ! Le but étant d’avoir de la diversité et de faire découvrir des artistes à nos festivaliers. Et j’espère qu’on aura du beau temps, ça a l’air d’être bien parti !
Le mot de la fin…
On a prévu une jolie petite surprise sur le show de Justice, qui clôturera le festival et dont ce sera le dernier concert de tournée en France.
Retrouvez toutes les informations sur : www.rockenseine.com
Propos recueillis par Jérémy Loeung
